Covid-19 : une étude démontre que le virus peut se transmettre à plus de 2 mètres

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Les universités de Montpellier (France) et Princeton (États-Unis) ont mené une étude détaillée sur la propagation aéroportée du SARS-CoV-2. Elle met en évidence les risques de contamination lors d’une conversation, même en respectant la distanciation physique préconisée : en seulement 30 secondes, le flux de gouttelettes peut se diffuser à plus de deux mètres !

Pour lutter contre la progression de la pandémie de coronavirus, les recommandations des autorités de santé varient d’un pays à l’autre. Notamment sur la distanciation physique : on conseille ainsi un écart minimal de 1 m en France, 1,5 m en Allemagne et 6 pieds (1,8 m) au Royaume-Uni. Mais selon une étude scientifique publiée récemment, aucune de ces distances ne serait suffisante.

Une contamination aéroportée à plusieurs mètres de distance

Il est admis par la communauté scientifique que les flux créés pendant la respiration, la parole, le rire, le chant ou l’exercice physique pourraient être le moyen par lequel des individus asymptomatiques contribuent à la propagation du virus SARS-CoV-2.

L’étude dévoilée il y a peu par les universités de Montpellier et Princeton démontre que certains sons explosifs tels que les “P” produisent des sortes de “bouffées” dans le flux d’air qui atteignent rapidement une distance d’un mètre. Mais la distance peut singulièrement s’allonger lors d’une conversation.

La parole, correspondant à un train de telles bouffées, crée un écoulement conique semblable à un jet et produit facilement un transport dirigé sur 2 mètres en 30 secondes de conversation. Ces travaux devraient éclairer les orientations de santé publique pour la réduction des risques et les stratégies d’atténuation de la transmission des agents pathogènes en suspension dans l’air.

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L’importance de la purification de l’air intérieur

Cette étude invite à reconsidérer les préconisations sanitaires actuelles, surtout dans les espaces clos dont l’air n’est pas purifié : il serait ainsi préférable d’observer une distanciation physique de deux, voire trois mètres. L’étude souligne par ailleurs que les distances de transmission peuvent être encore plus importantes en fonction des flux d’air, notamment ceux provoqués par la ventilation.

Alors que l’OMS a déjà revu sa position sur la contamination aéroportée de la Covid-19, l’étude des universités de Montpellier et Princeton met en lumière l’importance d’une bonne qualité de l’air intérieur pour réduire les risques de propagation.

Les purificateurs d’air Ikibox ont déjà prouvé leur efficacité contre les virus à couronnes et nous nous sommes engagés aux côtés des professionnels de santé dès le début de la pandémie. Par l’intermédiaire de notre responsable scientifique Yves Hillion, nous participons également au comité de l’AP-HP sur la Covid-19 afin d’apporter notre expertise sur la thématique des contaminations aéroportées et de faire progresser les connaissances sur les meilleures solutions pour freiner la pandémie.

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